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 Un cadre réglementaire clair et sécurisé

Les vols à frais partagés sont strictement encadrés par la réglementation européenne. Ils sont autorisés par le règlement UE n°965/2012, tel que précisé par le règlement délégué UE n°379/2014 du 7 avril 2014.

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Ce cadre permet à un pilote privé d’utiliser un aéronef à motorisation non complexe (comme un avion léger de type Cessna) pour effectuer un vol non commercial avec partage des frais, à condition que

:

  • Le coût direct du vol (essence, taxes aéroportuaires, location éventuelle de l’appareil) soit réparti entre tous les occupants de l’appareil, y compris le pilote.

  • Le nombre total de personnes partageant ces frais ne dépasse pas six.

  • Le pilote ne tire aucun bénéfice financier de cette activité. Il s’agit uniquement de partager les dépenses, pas de faire du commerce.

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Ce dispositif est reconnu et encadré par la DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile en France) ainsi que par l’EASA (Agence Européenne de la Sécurité Aérienne).

 

C’est donc une pratique autorisée par la réglementation, lorsque réalisée entre particuliers dans le respect des conditions prévues. Elle s'avère être à la fois conviviale et accessible, tant pour les pilotes passionnés que pour les passagers curieux de participer à un vol privé de découverte du territoire.

PPL, la licence des pilotes privés

​​​​​​​Être pilote privé : bien plus qu’un hobby

Quand on pense « pilote privé », on imagine souvent quelqu’un qui vole pour le plaisir, les cheveux au vent (s’il en a), entre deux rendez-vous.


Mais dans la réalité, c’est bien plus que ça.

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Détenir une licence PPL (Private Pilot License), c’est :

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  • Être formé, évalué et certifié selon des standards européens exigeants (EASA)

  • Être responsable à 100 % du bon déroulement du vol

  • Être en mesure de prendre des décisions de sécurité critiques, parfois en quelques secondes

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Un pilote privé n’est ni un amateur, ni un « chauffeur aérien ». Il est commandant de bord, avec toutes les responsabilités que cela implique.

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Le parcours de formation PPL

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​1. La formation théorique 

  • Environ 100 heures de cours (en ligne ou en aéroclub)

  • 9 modules obligatoires :

    • Règlementation aérienne

    • Principes de vol

    • Navigation

    • Performances et planification

    • Météorologie

    • Facteurs humains

    • Procédures opérationnelles

    • Communications

    • Connaissances générales de l’aéronef

  • Examen final QCM supervisé par la DGAC

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2. La formation pratique

  • Minimum 45 heures de vol, dont :

    • 25 heures en double commande avec instructeur

    • 10 heures en solo supervisé

    • Des vols de navigation, des tours de piste, des situations d’urgence simulées

  • ​​​

3. L’examen en vol

  • Réalisé avec un examinateur agréé DGAC

  • Évalue :

    • Préparation du vol (météo, carburant, plan de navigation)

    • Conduite en vol (décollage, navigation, manœuvres, procédures normales et d’urgence)

    • Gestion humaine et prise de décision

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Les responsabilités du pilote privé

Un pilote PPL est commandant de bord dès qu’il entre dans l’avion avec des passagers. Cela signifie :

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Responsabilité juridique

  • Il doit respecter le Règlement AIR OPS N°965/2012

  • Il engage sa responsabilité civile et pénale

  • Il doit prendre toutes les décisions nécessaires à la sécurité du vol

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Surveillance continue

  • Il surveille :

    • Le comportement de l’avion

    • La météo en temps réel

    • La trajectoire et les communications

  • Il doit être prêt à réagir immédiatement en cas d’imprévu (rafale, panne, avion croiseur…)

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Préparation du vol

  • Météo (METAR, TAF, radar)

  • Notam (restrictions temporaires d’espace aérien)

  • Calculs carburant, masse, centrage

  • Vérification des performances de l’avion selon la température et le vent

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Gestion des passagers

  • Le pilote est aussi responsable du briefing sécurité, du confort, et de la bonne communication à bord.

  • Il a le dernier mot si une décision de sécurité s’impose, même contre l’avis des passagers.

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Restrictions du PPL

Un pilote privé ne peut pas :

  • transporter des passagers contre rémunération,

  • proposer de vols commerciaux,

  • voler dans des conditions non conformes au vol à vue (VFR),

  • voler de nuit sans qualification spécifique.

  • ​

Il peut en revanche :

  • partager les frais directs d’un vol avec des passagers,

  • voler avec famille, amis ou particuliers intéressés,

  • effectuer des vols en France ou à l’étranger (selon plan de vol).

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